Lors des vœux à la population, le Maire a évoqué la guerre en Ukraine ; comme lui et comme l’immense majorité des Français.e.s, nous admirons le courage du peuple ukrainien face à l’agression de Poutine et nous émettons des vœux de paix en Ukraine et de démocratie en Russie.
Le Maire a bien sûr aussi évoqué les chantiers de la ville, c’est bien normal. Mais en plus d’une demi-heure de discours, pas UN MOT sur les retraites… Même esquive au dernier conseil municipal ! On entend déjà la justification : « cela ne concerne pas la commune, c’est un sujet politique… ». Mais pourquoi l’Ukraine concernerait-elle plus la commune que les retraites ? Le Maire serait-il favorable à la réforme ? Nous n’avons pas oublié qu’il a été candidat macroniste aux législatives de 2022 et le Président n’avait pas fait mystère de la violence de son projet. Ou bien souhaite-t-il ainsi faire preuve de loyauté vis-à-vis de ces nouveaux amis ?
On le sait, les retraites sont un sujet compliqué et après avoir écouté les arguments des uns et des autres, chacun de nous peut avoir un avis personnel sur le sujet, tout en colère ou tout en nuance. Mais comment être favorable à ce que les Français.e.s qui ont commencé à travailler tôt et qui font souvent les métiers les plus pénibles soient les plus durement touchés par la réforme ? Comment comprendre les « appels aux efforts » des députés macronistes, alors qu’après avoir hier supprimé l’ISF, ils refusent aujourd’hui de taxer les sur-profits des compagnies pétrolières ?
Non, ce n’est pas un sujet lointain ou politicien : les Monsois.e.s, et parmi eux les agents de la Ville dont certains font des métiers pénibles, seront durement impactés par cette « réforme » injuste.
« Un nouveau souffle à Mons en Baroeul » fera deux vœux : celui d’un système de retraite plus juste… et celui de dirigeants plus à l’écoute des Français.es.
Timothée Lebon, Ghislaine Beauvois, Marc Toutin, Kevin Vaillant, Philippe Duchamp.