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Communiqué

Et si Mons célébrait enfin les femmes ?

Les travaux de l’agronome Antoine Parmentier en faveur de la consommation de la pomme de terre et de l’hygiène alimentaire méritent toujours d’être célébrés. Toutefois, en France, pas moins de 483 rues honorent sa mémoire. Dont une à Mons-en-Baroeul.

Aucune rue n’honore Jeanne Parmentier.

Jeanne Parmentier est née à Bavay en 1897, elle fut résistante pendant la première guerre mondiale au sein du réseau dirigé par Louise de Bettignies et Léonie Vanhoutte. Puis, pendant la seconde guerre mondiale, elle fut patronne du Café de la Mairie. Elle transforma son établissement en lieu d’accueil pour les prisonniers et les clandestins. Elle fut une des premières résistantes du réseau Voix du Nord, qu’elle dirigea à Mons. Sa fille, Lily Glück-Parmentier dactylographia les premiers numéros du journal, cofondé par Jules Noutour et Natalis Dumez. Des numéros du journal furent d’ailleurs imprimés dans le grenier du café. Arrêtée en 1943, déportée à Ravensbrück, elle ne rentra de camp qu’en 1945.

Il y a, à Mons, trois noms de rues honorant des femmes, pour plus d’une centaine qui honorent des hommes. Même la rue Pierre Curie n’associe pas sa femme Marie Curie.

Jeanne Parmentier mérite d’être célébrée dans la ville où elle dirigea un réseau de résistance. C’est pourquoi le groupe Nouveau souffle à Mons déposera une résolution au prochain conseil municipal pour que la rue Antoine Parmentier change de prénom, pour qu’un lieu soit dédié à Jeanne Parmentier. Nous voulons également que la rue Pierre Curie honore aussi Marie Curie.

Un nouveau souffle à Mons

photo la voix du nord

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