Les évènements mondiaux – COVID, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, etc – sont aujourd’hui la cause d’une forte augmentation de prix des denrées alimentaires, des produits de première nécessité ou de l’énergie. La vie chère s’installe et elle est très largement amplifiée par des financiers et fonds de pensions sans scrupule qui continuent à spéculer pour augmenter leurs profits sans se soucier des famines et de la pauvreté qu’ils engendrent.
Face à cette vie chère bien des familles qui pensaient pouvoir souffler après deux années de covid se retrouvent au bord du gouffre.
Les collectivités et la ville de Mons-en-Baroeul ne sont évidemment pas épargnées par cette inflation. Lors du conseil municipal d’avril la majorité a succinctement évoqué, après 3 ans de gel des tarifs (pour cause d’élections et de covid), l’augmentation des tarifs municipaux.
Parce que les tarifs de la ville de Mons, notamment pour la restauration scolaire, sont parmi les plus élevés de la métropole. Parce que les familles monsoises sont régulièrement appelées à des contributions supplémentaires, comme pour les fournitures scolaires souvent gratuites dans les autres villes de France. Parce qu’il nous paraît dangereux d’ajouter des augmentations à l’inflation. Parce que les finances de la ville permettent d’absorber cette inflation. Nous demandons tout simplement le gel des tarifs municipaux pour les années à venir. Nous demandons également une réévaluation des seuils liés au quotient familial avec un premier seuil pour les quotients familiaux situés entre 0 et 650 afin de garantir que l’ensemble des familles vivant sous le seuil de pauvreté puissent bénéficier des tarifs les plus bas.
Un Nouveau Souffle à Mons en Baroeul