Nous avons mis à l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi dernier la situation du Fort de Mons.
Elle se dégrade en effet depuis plusieurs années (cours et passages fermés pour raisons de sécurité, salle de cours de musique trop humides, le Trait d’Union fermé pour cause de fuites d’eau aujourd’hui généralisées) et pour les personnels et usagers de la bibliothèque, pour les profs et les élèves de l’école de musique, cela est devenu extrêmement pénible. Cette humidité permanente pose aussi des questions de santé.
La mairie a profité de cette interpellation pour apporter un peu de visibilité et nous nous en félicitons.
Des premiers travaux urgents, notamment pour le nettoyage du salpêtre et le contrôle des déshumidificateurs, seront réalisés prochainement et des travaux plus conséquents sont annoncés pour 2025. Il est sûr que cela ne suffira pas et donc une troisième couche, plus ambitieuse et pérenne mais également plus coûteuse, n’est pas exclue pour le long terme. Toutes les options sont envisagées sans qu’aucune n’offrent pour le moment de garanties (décaissement de la terre, mise en place d’une couverture pour éviter les infiltrations d’eau ou autre).
La passerelle étant une nouvelle fois repoussée et les dégradations s’accentuant, la ville ne parle plus du jardin de Thalie, ni des cours Est dont l’accès était promis avec l’insularité du Fort.
Nous continuerons à mettre régulièrement le projecteur sur ce sujet car il nous semble important de prioriser dans les prochaines années l’entretien des bâtiments anciens, du « patrimoine », avant qu’il ne soit trop tard (car à défaut, la situation peut déraper et c’est in fine beaucoup plus coûteux).
Mais une chose est sûr la ville ne pourra jamais reconstruire un fort Macdonald !