Au cours du dernier conseil municipal, le débat sur le Plan Local d’Urbanisme a permis d’aborder un sujet très important : la densification de la ville voulue par le maire pour augmenter le nombre d’habitants.
Nous pensons au contraire qu’il faut privilégier le cadre de vie dans une ville déjà très dense, et que l’augmentation de la population ne doit pas être un objectif en soi.
Bien sûr il est possible de mener des politiques saines pour y parvenir, mais il est néfaste de céder aux promoteurs qui n’hésitent plus aujourd’hui à acheter nos jardins pour y faire pousser des immeubles.
C’est le cas rue du Becquerel où trois projets immobiliers, dont un dans un magnifique jardin boisé, vont créer une densification excessive (+170 logements) dans un secteur déjà très dense, avec une circulation importante et une qualité de l’air dégradée. La mixité sociale, n’est pas non plus au rendez-vous avec un nombre de logements sociaux réduit et systématiquement mis à l’écart.
Certains maires, comme celui de Bailleul, ont réussi à s’opposer aux promoteurs qui proposent de construire des logements à tout va, allant parfois à l’encontre de l’intérêt général.
Pourquoi cette volonté à Mons d’augmenter le nombre d’habitants ?
Selon le maire il faut construire dans les villes centres pour lutter contre l’étalement urbain en périphérie de la MEL. Comment expliquer alors que depuis 20 ans les conseillers métropolitains monsois n’aient jamais voté contre aucun projet favorisant l’étalement urbain ? On est en droit de se dire que la version officielle semble encore être un bel exercice de communication.
Mais alors pourquoi ? La raison pourrait-elle venir des dotations de l’État qui dépendent du nombre d’habitants ? Où viendrait-elle du poids de la ville au sein du conseil de la MEL ?
Peut-être aurons-nous la réponse dans le prochain Mons & Vous…
Un Nouveau Souffle à Mons en Barœul