Alors que les voyants sont aux rouges, que les citoyennes et citoyens demandent plus de justice sociale, plus de moyens pour la santé et une véritable action pour lutter contre le changement climatique, le gouvernement s’entête dans son culte de la croissance et sa logique économique archaïque. Malgré la crise sanitaire le président ne semble pas sortir de son ornière et maintient le cap toujours droit dans le mur en prônant les réformes de casse sociale et de privatisations.
A Mons-en-Baroeul, la situation n’est pas plus enviable. Nous appliquons des recettes économiques obsolètes et continuons à gérer le budget municipal avec une seule obsession : battre le record d’investissement et augmenter le nombre d’habitants. Tout sur les grands investissements et très peu sur les services du quotidien. Ainsi, à part les quelques hausses dû à la crise sanitaire, les services publics sont le parent pauvre du budget municipal.
Nous rappelons que l’accès à des services publics de qualité est un des grands facteurs de réduction des inégalités socio-économiques. D’autant qu’à Mons-en-Baroeul, nous pouvons augmenter la qualité des services publics municipaux sans demander une plus forte contribution aux monsoises et monsois. C’est une question de choix.
Nous saluons l’excellent travail réalisé par les hommes et les femmes qui s’impliquent chaque jour pour faire vivre le service public local. Leur travail est d’autant plus exemplaire au vu du peu de moyens humains et financiers dont ils disposent.
Le gouvernement annonce une reprise de la vie d’avant, malgré des données peu rassurantes. Le tissu social monsois qui est assuré pour l’essentiel par les associations et les clubs de sport a lui aussi subi durement la crise. Pour la reprise, ils auront besoin de nous.
Besoin de toutes et tous pour les soutenir, les maintenir et les faire revivre.
Un Nouveau Souffle à Mons en Barœul